LA VALSE DES HOMMELETTES
D’ après « Les Elfes » des frères Grimm

Les spectateurs entrent. Devant eux : un coucou suisse géant. Les contes de fées suivent généralement une mécanique bien huilée. « La Valse des hommelettes » ne fait pas exception. Il tourne comme une horloge, et – littéralement – autour d’une horloge. Mais celle-ci ne tourne pas rond. C’est une horloge de fées, un peu folle, et peut-être même un peu cassée. Les elfes l’ont trafiquée.
Ce coucou possède toutes les caractéristiques de ses confrères de la Forêt Noire, à deux ou trois différences près. Dont une, notoire : il a une heure de plus à son cadran !
C’est dans ce laps de temps caché que les elfes peuvent se mêler des affaires des hommes, à leur manière ambivalente.
Traditionnellement, les coucous renferment des automates et des personnages mécaniques qui dépeignent les us et coutumes des habitants de la région.
Dans une des fenêtres, on distingue l’atelier d’un cordonnier. Il servira de décor pour le conte « Le Cordonnier et les Elfes »
De l’autre côté : une usine. Dans cette usine, une servante, jour après jour, balaye les ordures qui s’accumulent. Elle balaye, balaye, sans savoir qu’un jour, elle deviendra la Marraine d’un Elfe.
L’histoire suit son cours. Une mère oiseau file une laine pour en faire son nid. Un lapin cornu rôde autour de l’horloge. C’est un chasseur de coucous.
L’horloge sonne treize coups.
Les elfes dansent.
Mise en scène, scénographie, marionnettes: Patrick Sims
Masques, costumes, marionnettes: Joséphine Biereye
Construction et mécanique du décor: Richard Penny, Nicolas Hubert
Musique: Karine Dumont
Création lumière: Sophie Barraud
Régie générale: Sophie Barraud
Avec: Joséphine Biereye, Patrick Sims, Richard Penny
Production:
Création le 30 septembre 2016 à L’Agora de Commentry Production : les Antliaclastes